Degré 17 : Clonerie humaine (suite du Degré 14)

16h18.

J’en profite pour filer lentement mais sûrement, sans attirer l’attention.

Le clodo est dingue. Le talkie-walkie est figé, scotché.

Il ne faut plus traîner, ma correspondance pour Rennes est serrée. L’Objet est de plus en plus lourd à porter.

16h19. Direction Gare Montparnasse.

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JC avait en main une carte de visite dont le nom lui donnait des palpitations. Dr. Franck Einstein. Le mal de crâne se faisait de plus en plus présent, et ce n’était pas ce pseudo-docteur qui allait le guérir, au contraire. Décidément, la présidence n’était pas de tout repos. Putain, 4 mois. Encore 4 mois. Et après ? Tous les rapaces allaient fondre sur lui.

- Salut JC ! T’en fais une drôle de tête. Tu n’es pas content de me voir ?

- Euh ! si. Enfin…

- Te fatigue pas. Garde tes forces, tu en auras besoin.

- Que me veux-tu ?

- Un échange de services. Je te propose un clone, et toi, tu…

- Un clone ? Pour quoi faire ?

- Je me disais que cela pourrait t’être utile dans quelques temps. Pinochet n’en avait pas, tant pis lui, il a refusé mon offre. Hussein avait bien des sosies mais bon, tu connais la suite.

- Je ne suis pas dictateur !

- Je n’ai pas dit ça. Je disais juste, un clone de JC qui prendra les coups pour toi, et en contrepartie, tu soutiens Niko, tu le portes, le hisses à ta place.

- Jamais !!!

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16h31.

Sortie de la rame.

Tapis roulants. 3 ou 9 km/h ? J’hésite.

Un homme scande “Gardez les pieds à plat”.

Une femme lui répond « Tenez la rampe ».

Etrange parade amoureuse…

To be continued.