Degré 4 : Musique on my mind

            A l’époque, on pouvait se promener partout, faire la fête n’importe où, des barbecues en pleine nature. Les gardes champêtres s’invitaient à notre nappe.

            J’étais arrivé un peu en retard, dirigé par l’odeur des côtes d’agneau. Elle était là avec sa famille. Tout est allé très vite. Elle m’a tendu mon assiette en souriant, timide. Je l’ai prise en souriant, timide. Un air de twist passa entre nous.

Puis, un soir, il y a eu Georgia on my mind. Un slow. Puis, du riz dans les cheveux. Bach. Le bébé. Pink Floyd. Les vacances. Bee Gees. La maison. Boney M. La vie sur une portée électrique qui file à toute allure.

Et les côtes d’agneau, refrain immuable…